Journée d’établissement : impactS du numérique

Établissement : Gymnase de Chamblande
Durée du projet : 1 journée en mars 2025
Public : 34 classes/ 750 élèves/ une centaine d'enseignant·e·s et l'équipe santé
Objectifs : l’objectif est de pousser les élèves à la réflexion non seulement au sujet de leur usage du téléphone portable, mais également de leur consommation de matériel informatique (pourquoi vouloir toujours le dernier modèle ? toujours plus de données ? toujours un appareil connecté de plus ?) et encore au sujet de ce qu’ils perdent lorsqu’ils semblent tellement gagner à vivre derrière leurs écrans. Les enseignant.e.s et les autres collaborateur·ices du gymnase sont invités à la même réflexion, puisque chaque conférence et chaque atelier de la journée leur seront également ouverts.
Thématique en lien avec la durabilité : sobriété numérique / liens communautaire / démocratie / santé mentale
Types d’activités : conférences et ateliers
Organisation du projet : Responsable : Donovan Schuseil (délégué PSPS), Lionel Chatelain (chef de file d’informatique) et Rachel Bendjama Faller (référente durabilité). Plus de 150 heures (144.75 pour la RD) étalé sur plus d’un an et demi.
Budget : CHF 9'756,35 en tout (excepté les prestations PSPS et de la Police Cantonale, dont les coûts ne nous ont pas été communiqués).
Financement : Cellule Durabilité ( CHF 3'859,35) / Unité PSPS / Établissement
Intervenant·e·s externe·s : Resilio / Centre du Jeu Excessif (CJE, rattaché au CHUV) / NoOPS / Police Cantonale / Fabian Rousseau (pour l’improvisation théâtrale)
Description :
À travers deux conférences et divers ateliers ludiques, créatifs et interactifs, la journée a invité à l'exploration des impacts du numérique sous toutes ses facettes.
N. Weber - spécialiste de l'hyperconnectivité – a présenté les impacts du numérique sur la santé mentale, tandis que C. Carle-Faye - cofondatrice de Resilio et membre du collectif GreenIT – a présenté un chemin vers un numérique plus responsable. Ces deux conférences ont chacune duré 45 minutes, suivies de 15 minutes de questions.
Improvisation théâtrale, chant, cuisine, débats, démontage et réparation, écriture et fresques. La journée a été enrichie par des ateliers permettant d'approfondir la thématique et de densifier le tissu social.
Témoignage :
Au vu du faible taux de participation à la journée défi sans téléphone qui a suivi, il reste encore un long chemin à parcourir vers la déconnexion temporaire volontaire qui est l'un des arbitrages de nos usages du numérique possible.
Des changements individuels ont eu lieu avant la journée : des enseignant·e·s d'informatiques ont découverts l'existence de séquences d'enseignement sur les enjeux sociaux-environnementaux liés à leur discipline et d'autres enseignant·e·s se sont formés pour animer la fresque du numérique. Après la journée, des élèves ont installé Linux sur leur ordinateur et la fréquentation du repair-café a augmenté.
De plus, un changement pratique a eu lieu : le gymnase abrite désormais une boîte de récupération de NoOPS. Cependant, elle n'a accueilli qu’un seul appareil usagé en six semaines. Un peu de bouche à oreille supplémentaire sera donc nécessaire.
Rachel Bendjama Faller, référente durabilité